Paroisse Sainte Foy en Béarn

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Canonisation de Charles de Foucauld

Charles de Foucauld (1858-1916), prêtre et ermite assassiné en Algérie, béatifié en 2005

Militaire français issu de la noblesse, explorateur et géographe, Charles de Foucauld se sent appelé à tout laisser pour suivre Jésus. Pèlerin en Terre Sainte, il entre à la Trappe le 15 janvier 1890. En quête de pauvreté et d'abnégation, il quitte les Trappistes pour devenir domestique chez des sœurs clarisses. De retour en France, il est ordonné prêtre. A la recherche de plus de radicalité, il devient ermite en Algérie. Son ermitage accueille tout le monde, quel que soit leur religion. La Prière d’abandon forme le cœur de sa spiritualité. En 1904, il part vivre chez les Touaregs dans le Sahara algérien. Il est assassiné le 1er décembre 1916 à Tamanrasset, devant la porte de son ermitage.

Il est béatifié en 2005 par Benoît XVI. En 2016, la veille de la fête du père de Foucauld, dans la chapelle du lycée Saint Louis de Saumur, un charpentier fait une chute qui aurait dû être mortelle et s’en sort sans séquelles. Le miracle par « évitement » est reconnu.

César de Bus (1554-1607), prêtre français, fondateur de la Congrégation des Pères de la Doctrine chrétienne et des Ursulines

Originaire de Cavaillon (Vaucluse), César de Bus a dans les premières années de sa vie une vie mondaine, avant de tourner son attention vers les plus pauvres. Ordonné prêtre à 38 ans, il s’est attaché à l’évangélisation des campagnes, des enfants et des analphabètes. Le fondateur de la Congrégation des Pères de la Doctrine chrétienne s’appuie sur des catéchèses attractives et faciles à comprendre. Il a ainsi renouvelé la formation des fidèles en France, alors que les décrets du Concile de Trente peinaient à être mis en œuvre.

Béatifié en 1975, Paul VI déclare alors : « cette grande figure du passé avait vraiment poussé les vertus évangéliques jusqu'à l'héroïsme, et qu'elle était vraiment digne d'éloge ». C’est par un miracle reconnu d’une jeune femme de Salerne, en Italie, qu’il est canonisé.

Marie Rivier (1768-1838), religieuse française, fondatrice de la Congrégation des Sœurs de la Présentation de Marie

Née à Montpezat-sous-Bauzon, dans le diocèse de Viviers, une chute handicape Marie Rivier alors qu’elle a moins de deux ans. Elle se tourne vers Marie et fonde à 18 ans une école pour annoncer Jésus-Christ aux jeunes filles, avec une formation humaine et chrétienne. Pendant les années de Terreur, où la déchristianisation empêche de pratiquer librement, elle convoque en secret les assemblées du dimanche. En 1796, elle fonde la Congrégation des Sœurs de la Présentation de Marie. Elle ouvre plusieurs écoles pour jeunes filles et garçons qui accueillent tant des orphelins que des nobles, des catholiques et des protestants, dans un contexte toujours difficile après la Révolution française. Pie XI la surnommait la « femme apôtre ». À sa mort en 1838, elle aura fondé 141 écoles dans 14 diocèses.

Elle est béatifiée en 1982 par Jean-Paul II. En 2015, un miracle survenu aux Philippines est attribué à Marie Rivier.